DIOGÈNE, MA MÈRE ET L’OURS BLANC
Par la Compagnie Tourner la Page
Dolorès accumule, depuis des années, jusqu’à l’effondrement. Il y a l’avant, l’après et le pendant.
Avant, quand son mari était encore là, quand son fils l’aidait pour la maison, pour les courses… Quand est-ce qu’ils sont partis ? Pourquoi ? Elle n’arrive pas à s’en rappeler.
Il y a le pendant, c’est-à-dire, au moment de l’effondrement : elle est dans sa cuisine, ça elle s’en souvient, elle écoutait son jeu préféré à la radio et elle allait préparer du café, oui, sûrement du café… Soudain, il y a eu un grand bruit, comme un éboulement, ou un iceberg qui s’écroule dans l’océan. Et puis, il y a l’après. Lorsque les pompiers la retrouvent sous les décombres… Est-ce qu’elle est vivante ou morte ? C’est flou.
La pièce joue avec la temporalité, comme la maladie joue avec le cerveau de Dolorès.
Après, avant, pendant… Les espaces se mélangent : chambre, cuisine, banquise…
La radio lui pose des questions intimes, un ours traverse l’espace, un médecin la surveille, et Diogène s’invite pour la critiquer.
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